Uutinen 14.5.2004

Elections europeennes (HS)

Helsingin Sanomat publie une interview de Mme Tiilikainen, chercheur et directrice du réseau des études européennes de l’université de Helsinki, qui souhaite que les partis prennent position sur les questions européennes pour encourager les Finlandais à s’intéresser aux élections européennes.

Au lieu de se concentrer sur des thèmes nationaux, il faudrait se prononcer sur les questions sur lesquelles le Parlement européen devra travailler. Les partis devraient se prononcer sur l’adhésion éventuelle de la Turquie et sur le moyen de financer l’Union dans l’avenir.

Un débat proprement dit aiderait à faire disparaître l’impression d’une union très lointaine qu’ont les Finlandais, selon Mme Tiilikainen. Si les partis avaient des positions différentes sur des questions européennes, il serait plus facile pour les Finlandais de se former leur propre opinion, selon elle.

Traditionnellement, les Finlandais ont brigué l’unanimité dans les questions européennes, tout comme dans la politique étrangère en général. Pour Mme Tiilikainen, l’unanimité signifie pourtant un manque d’alternatives. Elle indique qu’il est bien, sur certaines questions, d’être unanime, car cela fait de la Finlande un acteur fort. Dans la perspective des européennes, l’unanimité est pourtant mauvaise, selon elle.

La recherche de l’unanimité a mené à ce que certains sujets sont devenus des tabous dans le débat finlandais. La question du fédéralisme en est un, selon elle.

Les candidats pourraient évoquer la politique européenne ce qui servirait également à se débarrasser de l’idée que ces élections sont des élections secondaires par rapport aux législatives.

HS/lun/A6